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Le premier livre de Léonore Queffélec, Roulette russe, conte sa relation avec sa mère, la pianiste Brigitte Engerer, dans un récit d’autofiction. La petite fille jongle entre les tournées à travers le monde, l’école et l’anxiété de sa mère dans une vie menée à toute allure.
Nous avons imaginé un spectacle déployant l’univers fou et lyrique de son roman.
Léonore Queffélec
En parallèle de ses études de théâtre au cours Florent, à l’école Blanche Salant et auprès du metteur en scène Andréas Voutsinas professeur à l’Actor Studio, Léonore Queffélec-Engerer s’est orientée vers des études de Droit et de Science politique afin de compléter sa formation artistique.
Elle porte un regard sur le monde à travers des articles paraissant dans « La nouvelle Quinzaine Littéraire » et anime des atelier d’écriture.
Passionnée de peinture, elle a exposé ses toiles au deuxième salon de la « poésie et de la mélodie française » en décembre 2019 salle Gaveau où elle intervenait en tant que récitante. Aujourd’hui, elle s’emploie à créer de nouveaux projets alliant de multiples disciplines artistiques afin de créer des liens entre différents univers. À la rentrée littéraire 2023, elle sort son premier livre Roulette Russe. Elle est nommée pour le 20e prix du festival Livres & Musiques de Deauville (Calvados), sous la présidence de Jérôme Garcin.
Roulette russe
Dans le Boeing pour Baltimore, alors que c’est la nuit, il y a Brigitte la pianiste et Léonore, six ans. L’enfant manque l’école, comme souvent, pour suivre la concertiste à travers les continents.
Elle sait qu’elle est la fille d’une artiste atypique et dévorée par la passion. Elle sait qu’elle doit lutter de toute son énergie de gamine pour survivre à l’anxiété de son génie de mère. Elle sait que cette âme slave rêve d’un prince russe, un peu paysan, à la Tolstoï, et elle voudrait le lui trouver.